Océalia déploie l’offre Xarvio Healthy Fields
Océalia se lance dans l’économie de la fonctionnalité pour la protection fongicide des céréales via la solution Xarvio Healthy Fields de BASF. La coopérative a présenté, mercredi 2 juillet, les résultats de cette première campagne de lancement.
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Après une phase test en 2024, Océalia a officiellement lancé auprès de ses adhérents l’offre de protection fongicide des céréales Xarvio Healthy Fields, développée par BASF. Cette solution se base sur l’économie de la fonctionnalité et de la coopération, où les agriculteurs n’achètent plus de produits de protection des plantes mais un champ sain.
« Des résultats probants »
« C’est une nouvelle approche de la production agricole, qui concilie la rentabilité économique de l’exploitation, la sobriété dans l’usage des intrants et la garantie contractuelle d’un résultat, souligne Nicolas Orjubin, responsable Ouest pour Xarvio Healthy Fields. Les résultats probants en Nouvelle-Aquitaine sont des indicateurs qui nous permettent de déployer l’offre à des surfaces encore plus grandes. »
Concrètement, la coopérative s’engage contractuellement à garantir au moins 80 % de feuilles vertes après floraison. Si cet objectif n’est pas atteint, Océalia indemnise l’exploitant jusqu’à 150 €/ha.
Des décisions partagées
C’est le pari qu’a fait la SCEA de Corinthe à Thénac (Charente-Maritime) en protégeant ses 105 hectares de céréales à paille via cette offre. Résultat ? « 70 ha n’ont été traités qu’une seule fois contre environ trois fois habituellement et, au total, l’IFT a affiché un taux de 1,12 contre 2 habituellement, pour une performance agronomique satisfaisante », détaille la coopérative.
Les décisions d’intervention sont prises conjointement entre le conseiller Océalia et l’OAD fourni par Xarvio Healthy Fields. « Ce pilotage partagé libère l’exploitant d’une partie de la pression, qu’elle soit agronomique ou économique, tout en lui garantissant un revenu en cas d’insuccès », appuie-t-elle.
11 000 ha engagés
« Cela m’a permis d’aborder, avec une grande tranquillité d’esprit, le traitement des maladies fongiques, en étant conforté dans ma décision par mes interlocuteurs, aidés par l’outil digital, et indemnisé en cas d’insuccès au stade post-floraison », rapporte Alexandre Grenot, agriculteur associé sur la SCEA de Corinthe.
Parmi les 11 000 ha engagés dans ce modèle, moins de 2 % ont fait l’objet d’une indemnisation. Un pari « réussi » pour la coopérative, qui inscrit le projet dans le cadre du Sillon responsable. Cette démarche de progrès, lancée il y a trois ans, « vise à installer une agriculture durable, plus compétitive, et à moindre impact environnemental », rappelle Kévin Larrue, directeur stratégie innovation marketing chez Océalia.
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